Mohamed Bellal témoigne de son passage à St Joseph 1967-1971

BELLAL Mohamed

eglabnet@hotmail.com

Bonjour, je m’appelle Med BELLAL et j’ai été écolier au sein de l’Institution St Joseph de 1967 à 1971. Par le biais de petites recherches et en regardant des photos de classes, je me suis reconnu dans l’une d’elles. j’écris aujourd’hui pour me remémorer des moments et surtout pour inciter ceux qui nous lisent à se souvenir et à partager des moments importants.

Aujourd’hui j’ai 58 ans et des poussières. j’ai eu comme maîtres d’école : Mme GUIRAUD (excusez pour l’orthographe, s’il y a erreur) en CE2, monsieur FOLLETÊTE en CM1, Monsieur MOUTON en CM2. je garde de précieux souvenirs de ces années de pur bonheur.

Nous sommes quelques uns à nous en souvenir le temps d’une rencontre à Boufarik. je me souviens notamment du père DLUZ, grand fumeur de cigarettes Safy, que dieu ait son âme et même de sa maman qui me remerciait d’un biscuit quand je ramenais la bouteille de gaz butane (mon père tenait une épicerie au coin de la rue, un peu plus bas du presbytère). je me rappelle aussi des séances de cinéma à Badaracchi et de théâtre aussi, notamment celles animées par Monsieur MOUROT (je crois qu’il s’exprimait en espagnol dans l’un de ses rôle, ou je me trompe ?). Mme GUIRAUD était d’une grande gentillesse, notamment pendant la période de ramadhan comme maintenant, elle nous donnait une datte, sans nous obliger. Cette dame m’a appris à écrire avec une plume, des "l" inclinés. Mais celui dont je garde les meilleurs souvenirs de classe est monsieur FOLLETÊTE (ou est ce juste l’effet du temps passé). Je crois qu’il m’a donné cette envie de partir et de découvrir.

En parcourant les nouvelles du site, j’apprend la visite à Tamanrasset et à Assekrem de monsieur MOUROT et de certains anciens de St Joseph. Pendant cette période j’y étais à Tamanrasset. J’ai passé une bonne partie de ma vie dans le Hoggar. Je suis géologue de formation, et j’ai eu ce privilège de fouler cette terre parcourue par des hommes d’exception. On a l’impression, dans la montée vers l’Assekrem et de l’Ermitage, que le père de Foucault nous a précédé de si peu.

A St Joseph, je me rappelle du drame de l’accident de moto du Supérieur, prédécesseur de Paul Vacher. C’est une ambiance que je n’oublierai jamais. il y a des personnes qu’on a moins aimé ou carrément détesté. C’est à tord, bien sûr mais c’est juste un sentiment d’enfant. c’est notamment les surveillants.

Merci de me donner ce moment pour le partager avec vous tous (pour ceux qui s’y reconnaissent, un petit mot fera plaisir, à tel point ...) et aussi pour pour donner plus de solidité au fil ténu." Merci encore."


Le vendredi 17 juillet 2015 par